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Questions orales du groupe PS au Conseil communal de Sambreville du 03 novembre 2025

Interpellations du PS Sambreville au conseil communal du 31 mars 2025

Les conseillers communaux du PS Sambreville ont à cœur de relayer au Collège communal les opportunités, préoccupations et interpellations citoyennes concernant notre commune. Voici la liste des questions qui seront posées en séance du Conseil communal du 03 novembre.


Le Conseil communal est ouvert au public à l'Administration communale.

Il peut également être suivi en direct sur Youtube


Ordre du jour

Lors de ce Conseil, la majorité présentera les nouvelles taxes et redevances communales pour lesquelles nous partagerons notre analyse en séance.


Questions orales

*Découvrez chaque question en intégralité en cliquant sur la flèche > devant l'intitulé

1. Question orale de Monsieur Jean-Charles LUPERTO ayant pour objet les synergies qualifiées de « foireuses » entre la commune et le CPAS

Monsieur le Bourgmestre,


Lors de notre séance du mois de mai, vous aviez qualifié de façon étonnante les synergies entre la Ville et le CPAS de « foireuses », pour justifier votre volonté de fusionner les deux institutions.


Je souhaite revenir sur cette affirmation.


D’abord, permettez-moi de rappeler l’historique : ces synergies n’avaient rien d’improvisé. Elles ont été initiées il y a près de quinze ans, sous l’impulsion des équipes politico-administratives d’alors, avec un objectif clair :

  • rationaliser certains services supports comme l’informatique, les ressources humaines, les services techniques ou les marchés publics,

  • décharger le CPAS de tâches administratives pour lui permettre de se concentrer sur sa mission essentielle : l’action sociale,

  • réaliser des économies d’échelle sans jamais remettre en cause l’autonomie des deux institutions.


Ensuite, pour démontrer le caractère outrancier de vos déclarations, j’ai du batailler pour obtenir un rapport objectif et sérieux que j’ai fini, non sans peine par recevoir. 


Ce rapport, sollicité auprès du Directeur général, Monsieur Gobbo, est sans ambiguïté :

  • Il décrit des synergies efficaces et constructives, qui nécessitent certes des ajustements réguliers mais qui sont reconnues comme positives par les directions générales et les chefs de services.

  • Il rappelle la définition légale de la synergie : « une volonté commune de gérer ensemble certains services dans le respect des missions et de l’autonomie de chacun »,

  • Il souligne la nécessité de maintenir des mécanismes de concertation entre la Ville et le CPAS pour garantir l’équilibre.


En aucun cas ce rapport ne parle de synergies qui seraient « foireuses » ni d’échec. En aucun cas il ne conclut non plus à encourager une fusion.

Et d’ailleurs, même sur le plan financier, si les éléments chiffrés ont disparu à partir de 2019, c’est suite à une décision du Gouvernement wallon et non parce qu’il n’y avait rien de sérieux à présenter que du contraire… il suffit de considérer  les gains générés par ces synergies sur plusieurs années, qui se chiffrent en centaines de milliers d’euros ! (Même si ce n’était pas l’objectif premier).


Donc, Monsieur le Bourgmestre, qualifier avec hargne de « foireuses » ces synergies revenait à insulter le travail de dizaines d’agents communaux et du CPAS, à nier l’apport des équipes qui les ont mises en place, et à mentir à la population en présentant comme un fiasco ce qui a été une construction patiente, positive et utile.


Je vous demande donc publiquement :

  1. De reconnaître que vos propos étaient excessifs et contraires à la vérité,

  2. De présenter des excuses aux agents, aux responsables politiques et à la population sambrevilloise pour les avoir trompés et insultés,

  3. De clarifier enfin si votre projet de fusion Ville-CPAS repose sur une analyse objective ou sur une simple posture idéologique.


Monsieur le Bourgmestre, en démocratie, on peut débattre de tout. Mais on ne doit jamais dénaturer les faits pour imposer son point de vue. 


Comme l’écrivait Henri Poincaré, …la pensée ne doit se soumettre qu’aux seuls faits. Et les faits, Monsieur le Bourgmestre, sont têtus ! Vous ne pourrez donc pas justifier votre volonté de fusion par les synergies inefficaces !


2. Question orale de Monsieur Nicolas DUMONT, ayant pour objet l’augmentation du prix de l’immobilier local 

Monsieur le Bourgmestre,

Mesdames et Messieurs les membres du Collège,


Selon la dernière étude publiée par Statbel le 25 juin 2024 sur les prix de l’immobilier en Belgique, la province de Namur enregistre une hausse de près de 7 % du prix médian des maisons en un an. Plus préoccupant encore : le prix médian d’une maison en Wallonie est aujourd’hui de 190.000 €, mais dans certaines communes de notre arrondissement, ce seuil est déjà largement dépassé.


À Sambreville, si l’on s’en tient aux tendances locales, c’est une part croissante de la population — jeunes couples, familles précaires, pensionnés — qui est désormais exclue de l’accès à la propriété.


Quelques chiffres pour situer notre commune :

  • Le prix moyen au m² à Sambreville atteint aujourd’hui 1.628 €/m² pour les maisons, 1.602 €/m² pour les appartements.

  • Le prix médian d’une maison est d’environ 165.000 €, ce qui reste en apparence raisonnable, mais le pouvoir d’achat local ne suit pas.

  • Par comparaison, à Jemeppe-sur-Sambre ou à Fleurus, on dépasse les 1.670 €/m², signe que la pression immobilière se propage dans toute la région.

  • Dans le même temps, les loyers augmentent également, sans que l’offre de logements publics ou à loyers modérés ne soit significativement renforcée.


Dès lors, je souhaite poser plusieurs questions au Collège communal :

  1. Quelles mesures concrètes la majorité entend-elle prendre pour garantir un accès au logement abordable dans notre commune, notamment pour les publics fragilisés ?

  2. Disposez-vous de données officielles et récentes sur l’évolution des prix de vente et des loyers à Sambreville ? Ces chiffres seront-ils rendus publics ?

  3. Quel est l’état du parc de logements publics et à loyers modérés à Sambreville ? Est-il suffisant ? De nouveaux projets sont-ils en cours ?

  4. Envisagez-vous de mobiliser du foncier public ou d’encourager des partenariats (avec la SWL, les AIS ou d’autres acteurs) pour produire davantage de logements accessibles ?

  5. Enfin, quelle vision à moyen terme porte le Collège pour anticiper les tensions sur le marché immobilier local et préserver une forme de mixité et de cohésion sociale à Sambreville ?


Les chiffres sont clairs, les tendances sont connues. Ce qu’il manque aujourd’hui, c’est une volonté politique forte et structurée. Sans réponse, le logement deviendra un facteur d’exclusion territoriale dans notre commune.

3.  Question orale de Monsieur Cédric JEANTOT ayant pour objet la limitation de l’intervention fédérale dans le financement des pensions des fonctionnaires  locaux aux seules villes de plus de 100.000 habitants

Monsieur le Bourgmestre,

Mesdames et Messieurs les membres du Collège,


Je souhaite attirer votre attention – et celle du Conseil communal – sur une problématique d’actualité qui touche directement les finances locales, en particulier celles des villes moyennes comme la nôtre.


Un article publié dans Le Soir ce 15 juillet 2025, signé par Pascal Lorent, revient sur la décision du ministre fédéral des Pensions, Jan Jambon, de ne réserver l’intervention fédérale dans le financement des pensions des fonctionnaires statutaires locaux qu’aux seules villes de plus de 100.000 habitants. Cela concerne notamment Bruxelles, Anvers, Charleroi, Liège, Louvain… mais exclut des entités comme Genk, Mons, Molenbeek… et bien entendu Sambreville.


Or, les charges liées aux pensions statutaires représentent une part significative des dépenses communales, dans un contexte budgétaire déjà très contraint pour les pouvoirs locaux. Le critère retenu, celui du seuil des 100.000 habitants, est à juste titre jugé discriminatoire par plusieurs responsables locaux et experts juridiques. Il est contesté tant sur le fond – car il ne tient pas compte des réalités financières ni des fonctions de centralité exercées par certaines villes de taille moyenne – que sur la forme, notamment par le Conseil d’État qui pointe une atteinte au principe d’égalité entre communes.


À titre d’exemple, la Ville de Mons – qui compte 97.000 habitants – a adopté une motion au conseil communal et envisage un recours contre cette mesure. Le bourgmestre de Genk, également président de l’Union des Villes et Communes flamandes, annonce une action devant la Cour constitutionnelle si cette disposition est maintenue.

Dans ce contexte, je souhaiterais poser les questions suivantes au Collège communal :

  • Sambreville est-elle concernée, et dans quelle mesure, par le mécanisme fédéral évoqué ici ?

  • Le Collège a-t-il pris position sur cette réforme ? A-t-il exprimé une quelconque réserve ou inquiétude ?

  • Envisage-t-il de se joindre à d’autres communes dans une démarche collective pour contester ou à tout le moins interpeller le gouvernement fédéral sur l’injustice du critère retenu ?


Il me paraît indispensable que Sambreville ne reste pas en retrait dans ce débat, et qu’elle fasse entendre sa voix auprès des instances concernées, aux côtés d’autres villes moyennes également lésées. C’est une question de justice budgétaire mais aussi de solidarité entre entités locales.

Je vous remercie pour vos réponses.

4. Question orale de Monsieur Nicolas VANDERGUCHT, ayant pour objet linitiative de la Ville de Châtelet visant à demander une révision à la baisse des revenus cadastraux dans certains quartiers de son centre-ville 

Nous apprenions récemment que la Ville de Châtelet a pris l’initiative de demander une révision à la baisse des revenus cadastraux dans certains quartiers de son centre-ville, avec pour objectif de rendre le précompte immobilier plus juste, plus conforme à la réalité, et de relancer l’activité commerciale et résidentielle.


Ce geste courageux est tout sauf anodin, surtout dans une région où beaucoup de villes sont confrontées à une stagnation du marché immobilier, une désertification commerciale, et une pression fiscale mal répartie .À Sambreville aussi, nous avons des quartiers où le revenu cadastral ne reflète plus la réalité locative ni la valeur effective des biens.


Le PS a assumé des responsabilités durant de nombreuses années et nous savons que ce type de démarche est complexe. Mais aujourd’hui, alors que d’autres communes franchissent enfin le pas, je m’interroge :   

  1. La majorité actuelle a-t-elle, elle aussi,  initié une réflexion sérieuse sur l’opportunité d’une demande de révision cadastrale, notamment pour les quartiers en difficulté ?   

  2. Si non, peut-elle nous expliquer ce qui la freine, alors que Châtelet démontre que c’est possible ? Et que pense notre ADL de ce levier de relance commerciale?   

  3. Disposez-vous d’un état des lieux actualisé des revenus cadastraux sur le territoire communal, et de leur écart éventuel avec les valeurs réelles ?   

  4. Quelles sont vos intentions concrètes pour que la fiscalité locale soit toujours plus équitable, plus adaptée à la situation sociale et économique des Sambrevillois ?   

  5. Et surtout : entendez-vous vous saisir d’un levier fiscal qui pourrait – dans certaines zones – agir comme un outil de revitalisation urbaine et de justice sociale ?


Ce que Châtelet ose aujourd’hui, d’autres communes y réfléchissent déjà. Ne serait-il pas utile que Sambreville aussi se positionne clairement sur cette question ?


Merci pour vos réponses. 

5. Question orale de Monsieur Vincenzo MANISCALCO ayant pour objet une éventuelle prime en matière d’enlèvement de cuve à mazout

Monsieur le Bourgmestre,

Mesdames et Messieurs les membres du Collège,


Dans le cadre d’une rénovation de logement à Sambreville, un citoyen m’a récemment interrogé sur l’éventuelle existence d’une prime communale pour l’enlèvement d’une cuve à mazout. Après vérification auprès de l’administration, il semble qu’aucun soutien local ne soit actuellement prévu en la matière, y compris en cas de fuite.


Si cette situation n’a rien d’exceptionnel – et je le dis en toute transparence, ayant moi-même longtemps siégé au Collège communal sans avoir initié une telle prime –, elle mérite d’être reposée aujourd’hui à la lumière des évolutions significatives des politiques européennes et régionales, qui encouragent, voire imposent, l’abandon progressif du mazout comme mode de chauffage.


Dès lors, ne conviendrait-il pas que la Ville de Sambreville étudie l’opportunité :

  1. De mettre en place un mécanisme d’incitation ou d’accompagnement communal pour l’enlèvement des cuves à mazout, en particulier lorsque celles-ci sont remplacées par des solutions plus durables ?

  2. D’informer activement les citoyens sur les aides régionales ou fédérales existantes, le cas échéant, via un portail en ligne ou une permanence énergie renforcée ?


Il ne s’agit pas ici de tout faire reposer sur les finances communales, mais bien de s’inscrire concrètement dans une transition énergétique déjà à l’œuvre ailleurs, en soutenant les citoyens qui font le choix du changement.


Je vous remercie pour vos réponses et pour toute initiative que vous pourriez envisager dans ce sens.


6. Question orale de Monsieur Jean-Charles LUPERTO, ayant pour objet le refus du collège communal de soutenir « Médecins sans frontières » qui le sollicitait dans le cadre du drame humanitaire en cours à Gaza

Monsieur le Bourgmestre,

Mesdames et Messieurs les Échevins,


Le 19 juin dernier, le Collège communal a délibéré sur une demande de soutien formulée par Médecins Sans Frontières pour venir en aide à la population de Gaza, soumise depuis des mois à un blocus humanitaire d’une gravité extrême, interdisant tout approvisionnement en nourriture, en eau, en médicaments et en produits de première nécessité.


Dans sa décision, le Collège a choisi de ne pas accéder à cette demande, au motif qu’un soutien aurait déjà été accordé auparavant, alors même que les besoins humanitaires ne cessent de croître et que l’urgence est plus critique que jamais.


Cette décision, rappelons-le, a été prise au nom de chaque Sambrevilleois. Or, dans notre groupe, nous ne pouvons en aucun cas être solidaires d’un refus que nous jugeons aussi immoral qu’incompréhensible.


Que des moyens soient affectés à nos jumelages dans le cadre de nos relations internationales, c’est très bien. 


Mais refuser par ailleurs , au nom de tous les habitants de Sambreville, de prendre part à la solidarité internationale au profit d’ONG de terrain sérieuses et reconnues, qui agissent dans des conditions dramatiques au Moyen-Orient, est pour nous injustifiable.


Nous vous demandons donc :

  1. Sur quelle base précise le Collège a-t-il estimé qu’un soutien déjà accordé par le passé suffisait à répondre à la crise actuelle ?

  2. Le Collège a-t-il pris en compte l’aggravation manifeste de la situation humanitaire à Gaza depuis ce soutien précédent ?

  3. Envisagez-vous de revenir sur cette décision afin d’apporter un nouveau soutien financier à Médecins Sans Frontières ou à une autre organisation active sur le terrain ?


Pour notre groupe, la solidarité internationale ne se décrète pas une fois pour toutes : elle se renouvelle chaque fois que la dignité et la vie humaines sont en jeu. 

7. Question orale de Monsieur Benoit POULAIN, ayant pour objet le suivi du dossier relatif aux infrastructures scolaires de l’institut Saint Jean-Baptiste de Tamines 

Monsieur le Bourgmestre,

Mesdames et Messieurs les membres du Collège,

Chers collègues,


Je souhaite revenir ce soir sur le dossier de l’école Saint-Jean-Baptiste de Tamines. Vous le savez, le 27 juin, le groupe PS a déjà interpellé la majorité par une motion d’urgence, au vu de la situation préoccupante révélée par la presse : un projet de reconstruction de 6 millions d’euros, financé dans le cadre du plan européen NextGenerationEU, qui se retrouve aujourd’hui à l’arrêt, sans décision officielle de la Fédération Wallonie-Bruxelles.


Depuis, nous avons pris contact avec la direction de l’établissement, qui nous confirmé que :

  • le dossier serait actuellement à l’Inspection des finances ;

  • une présentation en Commission de l’Enseignement par la ministre Degryse était évoquée pour le mois de juillet ;

  • mais à ce stade, aucune information précise, aucun calendrier clair, et surtout aucune garantie n’ont été communiqués au pouvoir organisateur.


Autrement dit, nous en sommes toujours au même point : des bâtiments détruits, des élèves relogés dans l’urgence, des emprunts engagés… et un chantier bloqué.


Dès lors, mes questions sont simples et directes :

  1. Depuis le conseil communal du 27 juin, quelles démarches concrètes la majorité communale a-t-elle entreprises pour défendre ce dossier auprès du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles ?

  2. Avez-vous interpellé vos relais politiques au sein de la coalition gouvernementale, comme nous vous y avions invités ?

  3. Êtes-vous en mesure de nous confirmer que le projet sera bel et bien présenté en commission en juillet, et que la demande de prolongation du délai européen sera officiellement soutenue ?


Je le redis avec gravité : si aucune décision rapide n’intervient, le risque est réel de perdre des millions de subsides européens. Ce serait un désastre financier, éducatif et institutionnel pour Sambreville.


Je demande donc à la majorité :

  • d’éviter l’attentisme,

  • de se positionner publiquement aux côtés de la communauté éducative,

  • et de rendre compte clairement, ce soir, des actions menées ou non depuis notre première interpellation.


Les Sambrevillois, les parents, les enseignants et surtout les enfants ont droit à des réponses précises et à une mobilisation sans ambiguïté de leurs représentants locaux.


8. Question orale de Monsieur Vincenzo MANISCALCO ayant pour objet les modalités de célébration des mariages 

Monsieur le Bourgmestre,


Lors des législatures précédentes, un dispositif avait été instauré, pour les célébrations de mariages, par M. LUPERTO, alors Bourgmestre : les futurs époux étaient invités à indiquer dans un formulaire lors de leur inscription à l’état civil , dans l’ordre de leurs préférences, deux ou trois membres du collège pour célébrer leur mariage.


Ce système permettait :

  • de respecter le souhait des citoyens, en leur donnant la possibilité d’exprimer une affinité particulière avec l’un ou l’autre membre du collège ;

  • d’assurer la disponibilité, puisque si le premier choix n’était pas libre à la date fixée, le deuxième ou le troisième pouvait être sollicité ;

  • de garantir la collégialité, en répartissant de manière équilibrée l’honneur et la responsabilité de cette mission symbolique.


Aujourd’hui, il semble que les célébrations soient concentrées sur deux mêmes membres du collège, ce qui interroge sur l’équilibre et la transparence du système actuel.


Le groupe socialiste souhaite donc savoir :

  1. Quelles sont actuellement les modalités de désignation de l’officier de l’état civil pour un mariage ?

  2. Pour quelle raison le système instauré sous la précédente législature a-t-il été abandonné ?

  3. Envisagez-vous de rétablir une procédure claire et équitable, permettant aux futurs époux d’exprimer leurs préférences et garantissant une répartition harmonieuse entre les membres du collège ?


Sans remettre en cause le caractère délégué de cette compétence d’officier de l’état civil, il nous semble essentiel, pour des raisons de transparence, de respect du citoyen et de collégialité, que la faculté de marier ne soit pas monopolisée par un nombre restreint de personnes dans le collège.


9.  Question orale de Monsieur Cédric JEANTOT, ayant pour objet l’enlèvement du sable qui entrave le stationnement sur le parking en graviers du Boulevard Pont-Sainte-Maxence

Monsieur l’Échevin,


Cet l’été, le parking communal de la rue Pont Saint Maxence a accueilli l’événement «Sambre Beach » , qui a nécessité l’installation d’une grande quantité de sable généreusement offert. Aujourd'hui, plus d'un mois après la fin de l événement, ce sable n’a toujours pas été enlevé.


Je tiens à souligner que je vous ai déjà interpellé oralement à plusieurs reprises à ce sujet et que vous m’avez confirmé que l’enlèvement de ces tonnes de sable était imminent.


Par ailleurs, plusieurs citoyens m’ont fait part de leur intérêt à récupérer ce sable pour divers projets : je les ai redirigées vers vous, mais ces démarches n’ont, à ce jour, pas pu se concrétiser.


La situation devient problématique. Ce parking est en effet utilisé par les parents déposant leur enfant à l'école voisine. Je constate régulièrement que le manque de places de stationnement entraîne des difficultés et des risques de sécurité. 


Je ne vous parle même pas des contraintes que cela implique le mercredi, jour de marché à Auvelais à l'heure où certains souhaitent récupérer leurs enfants, d'autres faire leurs achats sur le marché, dans les commerces, visiter les établissements horeca ou accéder aux services communaux.


Cette problématique dure désormais depuis trop longtemps. Pouvez-vous dès lors m’indiquer :

  1. À quelle date précise le ramassage du sable sera-t-il effectué ?

  2. Comment expliquez-vous que cette opération n’ait pas encore été réalisée malgré vos assurances répétées ?

  3. Quelle solution concrète envisagez-vous à court terme pour rétablir l’usage premier de ce parking et garantir la sécurité aux abords de l’école ?


Je vous remercie pour vos réponses.

10. Question orale de Madame Axelle BIZJAK ayant pour objet la mise en place d’un service de contacts téléphoniques réguliers avec les habitants les plus vulnérables (les aînés notamment)

Monsieur le Bourgmestre, 

Mesdames et Messiers les membres du Collège,


En tant que médecin traitant, j’ai récemment été interpellée par une patiente âgée et isolée qui suggérait la mise en place d’un service communal de contacts téléphoniques réguliers avec les habitants les plus vulnérables, notamment nos aînés. 


L’objectif d’un tel service serait double : 

  • D’abord, veiller au bien-être et à la qualité de vie de ces personnes fragilisées par la solitude,  identifier leurs besoins spécifiques (santé, mobilité ou accompagnement administratif) afin  d’y répondre de manière proactive.

  • Ensuite, il nous permettrait de détecter rapidement des situations à risque et ainsi  d’agir dans la prévention. La prévention est fondamentale, elle limite la survenue  d’événements pouvant faire basculer une situation de vie précaire. 


Elle permet également, de manière indirecte, de réduire les coûts pour la collectivité,  notamment liés aux hospitalisations, aux interventions d’urgence ou à l’aide sociale.


La majorité envisagerait-elle de développer, en collaboration avec le CPAS et les acteurs associatifs locaux, un projet pilote de “service d’appels solidaires” destiné aux Sambrevillois les plus âgés et isolés, afin de prévenir leur fragilité et d’améliorer leur qualité de vie ? 


Je vous remercie.

11. Question orale de Monsieur Nicolas DUMONT ayant pour objet le recul du néerlandais dans le choix des langues dans le secondaire. Quid de nos écoles en immersion?

Monsieur le Bourgmestre,

Mesdames et Messieurs les Échevins,


Un article récent de L’Avenir mettait en lumière une évolution préoccupante dans les choix linguistiques des élèves francophones. L’auteur souligne que le néerlandais continue à reculer comme premier choix de langue moderne dans l’enseignement secondaire en Fédération Wallonie-Bruxelles, au profit de l’anglais. 


Depuis la bascule de 2021-2022, la tendance ne cesse de s’accentuer : en Wallonie, le nombre d’élèves optant pour le néerlandais a encore diminué de 2,9 % en 2024-2025 et accuse une chute de plus de 20 % en cinq ans, tandis que plus de 70 % des élèves choisissent désormais l’anglais comme première langue.


Bien que cette étude porte sur l’enseignement secondaire, il est particulièrement intéressant pour notre commune d’analyser les tendances observées dans nos écoles primaires, puisque ce sont les choix des élèves (ou de leurs parents) à ce niveau qui conditionneront les effectifs futurs dans les filières linguistiques du secondaire.


À Sambreville, deux projets d’enseignement en immersion ont été mis en place :

  • L’école communale d’Arsimont, qui propose l’immersion en anglais ;

  • L’école communale de Keumiée, qui propose l’immersion en néerlandais.


Ces projets sont nés de la volonté politique de Jean-Charles Luperto, alors Échevin de l’enseignement, et du Collège communal de l’époque, dans le cadre d’une politique volontariste d’ouverture linguistique et d’égalité des chances. Ils constituent aujourd’hui encore des atouts pédagogiques pour notre réseau communal.


Nos questions au Collège sont les suivantes :


  1. Quelles sont les données chiffrées de fréquentation pour ces deux implantations en immersion (Arsimont et Keumiée), sur les cinq dernières années scolaires ?

  2. Observe-t-on dans nos écoles communales la même tendance que celle décrite dans la presse : un intérêt croissant pour l’anglais et un désintérêt pour le néerlandais ?

  3. Quelles actions le Collège envisage-t-il pour soutenir l’attractivité de l’immersion en néerlandais, afin d’éviter qu’un effet boule de neige ne mette en péril ce projet à moyen terme ?

  4. Enfin, le Collège peut-il réaffirmer son engagement à maintenir et à renforcer ces projets d’immersion qui contribuent à la qualité et à l’originalité de l’enseignement communal sambrevillois ?


Cette interpellation se veut constructive et vise à ce que Sambreville continue à se distinguer par une politique éducative ambitieuse, offrant aux familles un véritable choix de qualité entre deux langues stratégiques pour l’avenir de nos enfants. 

12. Question orale de Monsieur Nicolas VANDERGUCHT ayant pour objet le manque de coordination des GRD dans le cadre de la pose de la fibre par UNIFIBER 

Monsieur l’échevin des travaux,


Depuis plusieurs semaines, je constate qu’Unifiber procède à la pose de fibre optique sur une large partie des trottoirs de Tamines. 


Or, ils semblent être les seuls gestionnaires de réseau de distribution (GRD) présents sur le terrain, et ce sur presque tout le village.


  • Je souhaite savoir si une concertation a eu lieu avec les autres GRD afin de coordonner ces interventions. 

  • Pourquoi aucune synergie n’a-t-elle été organisée pour éviter la répétition des ouvertures et fermetures des trottoirs, sources de nuisances pour les riverains et, à terme, de surcoûts potentiels pour la commune ?


Merci de vos éclaircissements.

13. Question orale de Monsieur Jean-Charles LUPERTO concernant l’évaluation de la pratique visant à appliquer des charges de urbanisme aux promoteurs.

Monsieur le Bourgmestre,

Mesdames messieurs les membres du collège,


Je me permets de revenir sur un article paru dans La Dernière Heure de ce 4 juin, relatif à la politique namuroise des charges d’urbanisme. On y apprend qu’en dix ans, plus de 21 millions d’euros ont été investis dans l’espace public grâce à la participation financière des promoteurs, avec des réalisations concrètes : aménagements routiers, équipements sportifs inclusifs, piétonisation, stations de mobilité douce, et même la création de 115 logements sociaux intégrés.


La précédente majorité a, elle initié cette pratique des charges d’urbanisme envers les promoteurs. Je souhaite donc vous demander de faire le point sur cette question.


À Sambreville, qu’en est-il ?

  • Depuis la mise en place du mécanisme chez nous, quel est le montant total récolté via les charges d’urbanisme ?

  • À quels types de projets ces montants ont-ils été affectés ?

  • le nouveau collège dispose t’il d’une vision stratégique à l’échelle communale quant à ces contributions ?

  • Une révision de notre règlement est-elle envisagée, à l’image de Namur, avec des planchers clairs et une meilleure transparence pour les promoteurs ?

  • comptez vous poursuivre l’objectif de mixité sociale et de durabilité dans les contreparties demandées ?

  • Enfin, peut-on envisager un bilan public, régulier, de l’utilisation de ces charges, afin d’en mesurer l’impact concret pour nos citoyens ?


Merci d’avance pour vos réponses.

14. Question orale de Monsieur Nicolas VANDERGUCHT ayant pour objet l'information et l'anticipation concernant le terrain synthétique de la Jeunesse Tamines

Monsieur le Bourgmestre,

Chers collègues,


Je souhaite attirer l’attention du Collège sur une information parue dans La Libre Belgique le 25 septembre dernier, selon laquelle, d’ici 2031, l’Union européenne interdira les terrains synthétiques avec remplissage en caoutchouc. Cette mesure concerne plus de 200 terrains en Fédération Wallonie-Bruxelles, d’après l’ACFF (Association des Clubs Francophones de Football).


Cette décision, motivée par des préoccupations environnementales et sanitaires, oblige les clubs, les communes et les pouvoirs subsidiants à anticiper une transition qui s’annonce à la fois coûteuse et techniquement complexe.


À Sambreville, nous savons que la Jeunesse Tamines dispose d’un terrain synthétique daté de 2017. Sa durée de vie estimée est comprise entre 10 et 20 ans, en fonction de son utilisation. Compte tenu du nombre important de jeunes affiliés dans ce club, il me semble important de commencer à envisager un changement de surface d’ici 2031.


Dans cette optique, je souhaiterais savoir :

  • Si le club est effectivement concerné par cette interdiction ? Quel est l’état actuel de notre terrain synthétique et quel horizon envisageons-nous pour son remplacement ?

  • La Commune a-t-elle déjà entamé une réflexion budgétaire à ce sujet ou exploré des alternatives de remplissage, telles que le liège, le Domo Terraefill ou le sable ?

  • Quelles démarches sont prévues pour accompagner la Jeunesse Tamines afin de garantir la conformité de l’infrastructure avant la date butoir ?


Je me permets d’insister sur l’importance d’anticiper ce dossier afin d’éviter une impasse financière et sportive pour nos clubs locaux.


Merci pour votre réponseonnaissance de cause de l’intérêt réel d’un tel investissement, tant pour les finances communales que pour le dynamisme local.


Merci pour vos réponses.

15. Question orale de Madame Frédérique LAMBORI ayant pour objet la réforme initiée par la Ministre de l'Intérieur visant notamment la fusion des zones de polices locales

Monsieur le Bourgmestre,

Mesdames et Messieurs les membres du Collège,


L’article publié dans Le Soir de ce 4 octobre rapporte la position du Conseil des bourgmestres belges concernant la réforme initiée par le ministre de l’Intérieur, qui vise notamment à favoriser la fusion des zones de police locales, avec un accent particulier sur la fusion — forcée ou encouragée — des six zones bruxelloises.


Le Conseil des bourgmestres, dont la composition est équilibrée entre représentants flamands, wallons et bruxellois, a rendu un avis nuancé, mais clairement attentif à plusieurs dérives potentielles, notamment :

  • la suppression des conseils de police,

  • la concentration des pouvoirs au sein des collèges de police,

  • la limitation des mandats des chefs de corps,

  • et le manque d’incitants financiers réels pour les fusions volontaires.


Dans ce contexte, il me semble utile et nécessaire que notre commune fasse le point sur sa propre position et sur les actions entreprises par le Bourgmestre  en matière d’anticipation ou de préparation à une éventuelle fusion des zones de police, processus qui, à mes yeux, semble désormais inéluctable à moyen terme, que nous le souhaitions ou non.


Je souhaiterais donc interroger le Bourgmestre :

  • Sur les contacts éventuels pris avec d’autres communes ou zones voisines 

  • Sur les analyses internes ou échanges réalisés au sein du Collège ou du Conseil de police quant aux perspectives de réforme ;

  • Et enfin, sur la position politique que la majorité actuelle entend défendre face à cette réforme fédérale, qui pourrait avoir des impacts budgétaires, organisationnels et démocratiques majeurs.


Je rappelle que la fusion des zones ne doit pas être subie, mais pensée. Si elle est inévitable, elle doit être préparée avec lucidité et sens de l’intérêt public, notamment pour préserver la proximité du service policier avec les citoyens.


Je vous remercie.

16. Question orale de Madame Axelle BIZJAK ayant pour objet la Commission communale sur les soins de santé

Monsieur le Bourgmestre, Mesdames, Messieurs les Échevins,

Je souhaite revenir sur un dossier que la majorité aurait sans doute préféré oublier : celui de la commission communale sur les soins de santé, annoncée en grande pompe au printemps dernier.


Rappelons les faits.

Tout est parti d’une motion déposée par le groupe socialiste, invitant le gouvernement fédéral à préserver les hôpitaux de proximité et à garantir l’accessibilité des soins pour tous.


Cette motion visait évidemment à défendre l’hôpital local d’Auvelais, menacé à terme par la réforme du financement hospitalier.


La majorité MR – Les Engagés l’a rejetée.


Et, pour faire diversion, le bourgmestre avait alors proposé de créer une commission soins de santé, promettant d’y inviter les cabinets ministériels, des experts et les fédérations hospitalières.


Une seule réunion s’est tenue, en mai.


Elle n’a réuni que les responsables de Solidaris, gestionnaire des hôpitaux publics de la province.


J’avais alors fait remarquer que cela ne correspondait pas du tout à la promesse faite : on ne peut pas se contenter d’un seul acteur, aussi important soit-il.


J’avais insisté pour que soient entendus, avant le 1er juillet, les représentants des cabinets fédéraux francophones , ceux du cabinet du ministre fédéral de la Santé, ainsi que les fédérations hospitalières.


Cette date n’était pas choisie au hasard : c’est à ce moment que devait être publiée la note fédérale sur la réforme du financement.


Note qui, on le sait maintenant, s’inscrit dans un budget 2026 prévoyant près de 907 millions d’euros d’économies dans les soins de santé, dont 50 millions directement sur les hôpitaux.


Les fédérations ont dénoncé un budget intenable, qui fragilise tout le secteur.


Et que s’est-il passé ici, à Sambreville ?

Rien.

Aucune convocation.

Aucune audition.

Aucune position officielle.


Le prétexte de juin – l’impossibilité d’obtenir des réponses des cabinets avant l’été – ne tient plus.


Nous sommes en octobre, et il est clair que cette commission n’était qu’un paravent politique, une manière de gagner du temps et d’éviter d’assumer un débat dérangeant.


Je poserai donc trois questions simples à la majorité :

  1. Quand cette commission sera-t-elle réellement relancée, et avec quel calendrier concret ?

  2. Quelles démarches précises ont été entreprises depuis juin auprès des cabinets et des fédérations ?

  3. Et surtout, la commune de Sambreville comptera-t-elle parmi celles qui défendent activement leurs hôpitaux, ou continuera-t-elle à se taire pendant qu’on réduit les moyens du système de santé ?

17. Question orale de Madame Axelle BIZJAK ayant pour objet la pénurie de médecins généralistes à Sambreville

Monsieur le Bourgmestre,

Mesdames, Messieurs les Échevins,


Je souhaite revenir sur un sujet que j’avais déjà soulevé lors du Conseil communal du 31 mars dernier : celui de la pénurie des médecins généralistes à Sambreville.


Si à l’époque nous n’étions pas une région considérée officiellement comme en pénurie, croyez-moi, ce n’est plus maintenant qu’une question de temps.

L’hiver dernier fut rude, et les limites de notre système médical ont été mises à dure épreuve, provoquant des situations inacceptables et privant de nombreux patients de soins de base et de qualité.


A l’époque, Madame l’Echevine, vous aviez reconnu la gravité du problème et évoqué plusieurs pistes intéressantes — des rencontres avec les acteurs de terrain, une réflexion sur l’attractivité de notre commune pour les jeunes médecins,...


Six mois plus tard, aucune de ces démarches ne semble avoir été débutée. Aucune rencontre n’a eu lieu, en tout cas pas avec les acteurs de terrain.


Nous entrons maintenant dans la période hivernale et de plus en plus de patients se retrouvent sans médecin référent, les délais s’allongent, et la charge de travail risque de devenir tout simplement impossible à supporter.


Je souhaite donc vous poser deux questions :

  • Où en est concrètement ce dossier ?

  • Quelles actions la commune a-t-elle entreprises ou prévoit-elle pour soutenir les médecins en place et favoriser de nouvelles installations ?


Je vous remercie.

18. Question orale de Madame Axelle BIZJAK ayant pour objet la distribution de soupe gratuite dans les écoles fondamentales

Monsieur le Bourgmestre,

Mesdames et Messieurs les membres du Collège,


Lors du conseil communal du mois de mai dernier, le groupe socialiste a déposé une motion visant à instaurer une distribution gratuite de soupe chaude, quatre jours par semaine, dans l’ensemble des écoles fondamentales de Sambreville, tous réseaux confondus.


Cette motion, je le rappelle, avait été adoptée à l’unanimité du Conseil.


À cette occasion, la majorité avait indiqué souhaiter disposer d’un délai de cinq mois — en raison notamment des deux mois d’été — pour réaliser l’analyse de faisabilité technique, logistique et budgétaire de cette mesure.


Nous sommes aujourd’hui cinq mois plus tard.

Dès lors, je souhaite savoir :   

  1. Où en est cette analyse ?   

  2. Quels contacts ont été pris avec les directions d’école, les services communaux, ou d’éventuels partenaires locaux ?   

  3. Un plan de mise en œuvre ou un calendrier précis est-il désormais envisagé pour concrétiser cette mesure de solidarité et de santé publique, votée par l’ensemble du Conseil ?


Je vous remercie pour vos réponses.

19.  Question orale de Monsieur Cédric JEANTOT, ayant pour objet le suivi des inondations de juillet 2025

Mesdames, Messieurs les membres du Collège,


Le 23 juillet, notre commune a été frappée par de violentes inondations. Des habitations détruites, des familles sinistrées, des citoyens désemparés.


Deux mois et demi plus tard, les habitants d’Auvelais reçoivent enfin des nouvelles de la Ville… une lettre datée du 2 octobre.


Et là, difficile de ne pas rester bouche bée.


Ce courrier, présenté comme un accompagnement, ressemble surtout à une case qu’on voulait cocher : “on a communiqué”.


Parce qu’entre nous, quand on lit “Prenez des photos des dégâts les plus importants” ou “Contactez votre compagnie d’assurance”, deux mois et demi après les faits… on se demande vraiment à qui ce message s’adresse. Il ne manquait plus que « Utilisez des pompes pour vider l’eau de vos caves » pour compléter la check-list des conseils inutiles.


Ces démarches, les sinistrés les ont faites dès les premiers jours — dans l’urgence, dans la détresse, sans attendre un mode d’emploi insipide et tardif envoyé par la Ville.


On y apprend aussi que la demande de reconnaissance comme calamité publique a été introduite, et que le SPW en a accusé réception le 22 septembre. On se souvient d’ailleurs de la visite à grand coup de com’ et photos du Ministre Engagés Desquennes au lendemain des inondations. Fort bien… mais soyons honnêtes : cela n’apporte toujours rien de concret à celles et ceux qui vivaient les pieds dans la boue et qui, aujourd’hui encore vivent avec les traces de cette catastrophe dans leur habitation.

Deux mois et demi après, cette lettre n’est pas un geste de soutien. C’est un geste de communication, désormais devenue marque de fabrique de votre majorité.


Une sorte de “merci d’avoir survécu, on a pensé à vous… enfin, maintenant.”

Alors ma question est simple :


Qui, au sein du Collège, a estimé qu’un tel courrier, aussi tardif que vide de sens, était la bonne réponse à apporter aux sinistrés ?


Et surtout : pourquoi aucune mesure réellement utile — comme des avances à taux zéro, par exemple, comme cela s’était fait par le passé, nous vous l’avions suggéré lors d’un conseil précédent — n’a-t-elle été envisagée pour aider concrètement les citoyens dans leurs démarches de rénovation ?


Je vous remercie

20.  Question orale de Monsieur Cédric JEANTOT, ayant pour objet le absence de positionnement de la Ville de Sambreville sur le renouvellement du permis environnemental de l'aéroport de Charleroi

Monsieur le Bourgmestre,

Mesdames et Messieurs les membres du Collège communal,


À deux reprises déjà, j’ai interpellé le Collège communal au sujet du renouvellement du permis environnemental de l’aéroport de Charleroi, sans obtenir de réponse claire ni d’engagement concret quant à une éventuelle prise de position de notre commune.


Depuis, la situation a évolué de manière significative : fin septembre, les bourgmestres de Fleurus, Fontaine-l’Évêque, Anderlues, Seneffe et Binche ont déposé un recours au Conseil d’État contre le permis octroyé à l’aéroport, estimant que celui-ci ne garantit pas suffisamment la protection de la santé publique, du cadre de vie et de l’environnement.


Parmi les points soulevés par ces communes :

  • l’absence de couvre-feu nocturne,

  • le manque d’études sanitaires indépendantes,

  • la durée excessive du permis (20 ans, sans révision intermédiaire),

  • l’absence de garanties ou de contraintes environnementales claires.


À Fleurus, commune voisine directement concernée par les trajectoires aériennes, le conseil communal a voté à l’unanimité l’introduction du recours.


Le bourgmestre a d’ailleurs rappelé qu’il ne s’agit pas d’être contre l’aéroport, mais bien de demander des garanties simples, légitimes et durables : un couvre-feu, des études de santé, un suivi environnemental permanent et une réévaluation régulière du permis.


Dès lors, plusieurs questions se posent aujourd’hui pour Sambreville :

  • Pourquoi notre commune n’a-t-elle toujours pas pris position officiellement sur ce dossier, alors que des communes voisines l’ont fait avec force et clarté ?

  • Des démarches de contact ont-elles été entreprises avec l’aéroport, la Région wallonne ou les communes voisines pour défendre les intérêts de nos citoyens ?

  • Le Collège a-t-il évalué les impacts potentiels d’une réorganisation des couloirs aériens, notamment en cas de déviation des trajectoires au-dessus de notre territoire ?

  • Le Collège envisage-t-il d’intervenir publiquement ou juridiquement pour garantir que Sambreville ne devienne pas une victime collatérale du silence qu’elle entretient sur ce dossier ?


Notre position est claire :

Nous reconnaissons l’importance économique et sociale de l’aéroport pour la région, mais nous considérons qu’un développement ne peut se faire au détriment de la santé, de la qualité de vie et de la sécurité des habitants.

Le silence de notre commune, là où d’autres ont choisi d’agir, risque d’être interprété comme un désintérêt ou un acquiescement, avec des conséquences concrètes sur notre environnement à moyen terme.


Je vous invite donc, Monsieur le Bourgmestre, Mesdames et Messieurs les membres du Collège, à prendre publiquement position dans ce dossier, afin que la voix de Sambreville soit entendue et que nos habitants ne subissent pas, demain, les effets de décisions prises sans nous.


Je vous remercie.

21.  Question orale de Monsieur Jean-Charles LUPERTO, ayant pour objet la baisse annoncée des compensations “Plan Marshall” – Position de la Ville de Sambreville

Monsieur le Bourgmestre,


Dans un article paru dans La Meuse Huy-Waremme du 23 octobre 2025, la journaliste rapporte que la commune de Wanze a décidé d’introduire un recours en justice contre le gouvernement wallon à la suite de l’annonce d’une réduction drastique des compensations “Plan Marshall” versées aux communes abritant de grandes entreprises exonérées de taxes.


Pour rappel, ces compensations régionales avaient pour but d’équilibrer les finances communales depuis l’interdiction de taxer directement certaines entreprises. Or, la Région wallonne prévoit désormais de plafonner cette enveloppe à 58 millions d’euros par an, soit une économie de 45 millions sur le dos des communes.


Sambreville est directement concernée : en 2024, notre Ville a encaissé environ 257.000 euros à ce titre. Une diminution similaire à celle évoquée pour Wanze représenterait une perte significative pour nos finances locales.


Dès lors, je souhaiterais interroger le Collège sur plusieurs points :


  1. Avez-vous déjà évalué l’impact budgétaire pour Sambreville de la réduction annoncée de ces compensations ?

  2. Le Collège envisage-t-il de rejoindre la démarche engagée par Wanze — voire par d’autres communes comme Engis ou Andenne — afin de contester cette mesure devant la Cour constitutionnelle ?

  3. Enfin, quelles actions politiques ou administratives comptez-vous entreprendre pour préserver les intérêts financiers de notre commune face à cette décision régionale ?


Je vous remercie.

22.  Question orale de Madame Frédérique LAMBORI, ayant pour objet la signalisation sur la RN 90

Monsieur le Bourgmestre,


Vous n’êtes pas sans savoir que les travaux de la N90 suscitent de nombreuses réactions des usagers et notamment sur la dangerosité due à une signalisation que nous pouvons juger de peu rigoureuse au vu de ce chantier complexe.


Sans minimiser, les observations relatives :

  • aux détours jugés inutiles par les usagers ;

  • à l’augmentation du trafic de transit dans les rues résidentielles ayant pour conséquence une insécurité accrue des riverains ;

  • aux abords des carrefours qui se trouvent sur les communes de Sambreville et Jemeppe sur Sambre ;

  • aux zones de rétrécissement à une bande ;

  • aux interdictions de tourner « à gauche » ou « droite » ;

  • aux usagers faibles, qui se trouvent désorientés face à des itinéraires parfois non balisés.


Je peux mettre aussi en avant :

  • Le manque de visibilité des panneaux notamment durant la nuit ;

  • La confusion des bandes de circulation qui a pour conséquence que certains usagers non habitués roulent à contre-sens sans s’en apercevoir.


Le chantier étant initié par la RW, et que dès lors vous n’avez pas le pouvoir direct de modifier la signalisation et les aménagements, vous disposez néanmoins de leviers indirects pour interpeller la Région Wallonne.


Par conséquent, spécialement suite à la pétition mise en place par les citoyens, pourriez-vous nous indiquer :

  • Si une analyse précise du niveau de sécurité a été effectuée avec les polices locales depuis la mise en place du chantier ;

  • Si cela n’a pas été fait, pensez-vous recourir un audit de sécurité et/ou proposer une réévaluation technique de la signalisation ?

  • Dans le cas d’une inertie des autorités régionales, êtes-vous prêt à un prendre un arrêté temporaire qui stopperait l’exécution du chantier


Par ailleurs, nous jugerons appréciable d’être tenu au courant de la suite donnée par la Région aux doléances des usagers que vous jugerez utiles de transmettre aux services compétents.


Question écrite

Question écrite de Monsieur Nicolas VANDERGUCHT, ayant pour objet la suivi financier du Tour de Wallonie

Monsieur le Bourgmestre,

Mesdames messieurs les membres du collège communal,


À la suite de l’organisation du Tour cycliste de la Région wallonne sur le territoire de notre commune le 27 juillet dernier, un commerçant local m’a interpellé au sujet du suivi financier de cet événement.


Ce restaurateur, partenaire de l’organisation et censé bénéficier directement des retombées économiques promises, se trouve aujourd’hui confronté à des difficultés de paiement mettant en péril la stabilité de sa petite entreprise.


À ce titre, je souhaite attirer votre attention sur les éléments suivants :


  1. Comment se fait-il qu’à près de quatre mois après l’événement, la restauratrice concernée — du restaurant chez Karoline — n’ait toujours pas été rémunérée pour ses prestations ?

  2. Pour quelle raison l’entreprise Eco-Dream serait-elle contrainte d’assumer seule la charge de régulariser cette situation, alors que l’événement s’inscrivait dans un cadre partenarial plus large ?


Par ailleurs, il semble que malgré plusieurs relances adressées à l’administration communale, le restaurant Karoline n’ait reçu aucune réponse, ce qui alourdit encore les difficultés qu’elle rencontre depuis cet événement.


Dans un souci de transparence et d’équité envers les acteurs économiques locaux, pouvez-vous préciser :

  • Quelles sont les démarches entreprises ou envisagées par la commune pour régulariser SANS DÉLAI cette situation ?

  • Quelle part de responsabilité financière incombe à chacun des partenaires engagés dans cette organisation ?


Je vous remercie d’avance pour les précisions que vous voudrez bien apporter à ce sujet.


Vous avez une question ? Vous souhaitez interpeller le PS Sambreville ?




 
 
 

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